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Dépistage des Maladies Sexuellement Transmissibles 

Les maladies sexuellement transmissibles (MST) et infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections transmises principalement par des rapports sexuels non protégés. Leur dépistage est crucial, car ces infections peuvent ne pas présenter de symptômes évidents, ce qui les rend difficile à détecter sans test. Un dépistage précoce permet une prise en charge rapide, réduisant ainsi les risques de complications graves telles que la stérilité ou la transmission du VIH.

CHLAMYDIA ET GHONORREA
VIH
SYPHILIS ET HEPATITE C

FAQ

Quelles sont les symptômes à surveiller?

Vous pourriez ne pas savoir que vous avez une MST ou IST car de nombreuses personnes ne présentent pas de symptômes. Des ignaux d’alerte incluent :

  • Démangeaisons génitales
  • Brûlures en urinant
  • Douleurs abdominales ou génitales
  • Écoulements anormaux du pénis ou du vagin
Quand se faire Dépister pour les MST et IST ?
  • Pour un suivi de routine : Il est judicieux de se faire dépister régulièrement même en l’absence de symptômes, particulièrement si vous avez des partenaires sexuels multiples ou changeants. Le traitement n’est pas difficile, mais si pas traitées, les ISTs peut entraîner des problèmes de santé graves.
  • Après des rapports sexuels non protégés : Un dépistage est recommandé après un rapport à risque. Consulter la rubrique delai pour des précisions.
  • En cas de symptômes inhabituels : Si vous présentez des symptômes tels que ceux décrits ci-dessus, un dépistage est conseillé immédiatement.
Quelles sont les types d'analyses disponibles?

Dépistage des MST les Plus Courantes Chlamydia et Gonorrhée

Dépistage HIV (Virus de l’Immunodéficience Humaine)

Dépistage de Syphilis et de l’Hépatite C

Quel est le délai de dépistage après un rapport à risque?

Le délai recommandé pour le dépistage des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) peut varier en fonction du type d’infection. Voici une liste des principaux types de MST et les délais généralement recommandés pour effectuer un dépistage après un rapport sexuel à risque :

  • Chlamydia : 1 à 2 semaines
  • Gonorrhée : 1 à 2 semaines
  • Syphilis : 3 à 6 semaines
  • HIV (VIH) : 3 à 12 semaines après l’exposition pour obtenir un résultat précis
  • Hépatite C : 4 à 6 semaines

Il est important de noter que ces délais peuvent varier et il est toujours préférable de consulter le pharmacien pour obtenir des conseils adaptés à chaque situation spécifique.

Est-ce qu'on peut combiner les dépistages?

Nous offrons la possibilité de grouper ces analyses avec une adaptation avantageuse du prix. Le pharmacien va pouvoir vous guider pour un regroupement efficace en fonction de vos préocupations lors de la consultation.

Quelle est la procédure de dépistage?

Après consultation avec votre pharmacien, les analyses se composent des prélèvements suivants :

  • Prélèvement sanguin capillaire : Prélevé au bout du doigt pour détecter les marqueurs d’infection dans le sang.
  • Prélèvement d’urine : Utilisé pour identifier les infections bactériennes dans le système urinaire.

Les échantillons sont envoyés à un laboratoire d’analyses médicales pour des tests approfondis. Vous recevrez un rapport d’analyse par email dans un délai de 48 heures. Le rapport est également envoyé à votre pharmacien et votre médecin traitant si renseigné lors de l’enregistrement.

Quelle est la suite des analyses?

En cas de résultat positif, le pharmacien va vous contacter pour un suivi.

Le résultat positif VIH est automatiquement communiqué au médecin cantonal.

Est ce que c'est confidentiel?

La consultation se déroule dans un espace dedié où vous serez seul avec le pharmacien.

Tous les processus d’enregistrement et de gestion des données sont entièrement conformes à la Loi fédérale sur la protection des données (LPD) ainsi qu’au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) pour les résidents de l’Union Européenne. Nous respectons les règles établies pour garantir la confidentialité et la sécurité de vos informations.

Veuillez consulter notre rubrique politique de confidentialité des données pour le détail.

 

En savoir plus

Causes

Les infections sexuellement transmissibles peuvent être causées par différentes catégories d’agents pathogènes.

Les bactéries en sont un exemple, avec des infections telles que la gonorrhée, la syphilis et la chlamydia.

Les parasites peuvent également être responsables, comme c’est le cas pour la trichomonase.

Enfin, des virus tels que le papillomavirus humain, le virus de l’herpès simplex et le virus de l’immunodéficience humaine, qui entraîne le SIDA, peuvent également causer des infections sexuellement transmissibles.

Facteurs de risque

Toute personne sexuellement active court un risque de contracter ou de transmettre une infection sexuellement transmissible. Divers facteurs peuvent accroître ce risque, notamment:

Le fait d’avoir des relations sexuelles non protégées, que ce soit par voie vaginale ou anale avec un partenaire infecté sans préservatif en latex ou en polyuréthane.

Les préservatifs en membranes naturelles ne sont pas recommandés car ils ne protègent pas efficacement contre certaines infections.

Bien que le sexe oral puisse sembler moins risqué, les infections peuvent toujours se propager si aucun préservatif ou digue dentaire n’est utilisé.

Avoir des contacts sexuels avec de nombreux partenaires augmente également le risque.

Un antécédent d’infections sexuellement transmissibles facilite l’apparition de nouvelles infections.

Être contraint d’avoir des relations sexuelles nécessite une consultation rapide avec un professionnel de santé pour un dépistage, un traitement et un soutien émotionnel.

L’abus d’alcool ou de drogues récréatives peut altérer votre jugement et vous inciter à adopter des comportements à risque.

Le partage de seringues lors de l’injection de drogues peut transmettre des infections graves telles que le VIH, l’hépatite B et l’hépatite C.

Enfin, les jeunes âgés de 15 à 24 ans signalent des niveaux d’infections sexuellement transmissibles plus élevés que ceux des personnes plus âgées.

Transmission des mères aux nourrissons

Pendant la grossesse ou l’accouchement, certaines infections sexuellement transmissibles peuvent être transmises de la mère au nourrisson.

Parmi celles-ci figurent la gonorrhée, la chlamydia, le VIH et la syphilis. Les IST chez les nourrissons peuvent entraîner de graves problèmes de santé, voire la mort.

Il est donc essentiel que toutes les femmes enceintes soient dépistées pour les infections sexuellement transmissibles et traitées si nécessaire.

Complications

De nombreuses personnes au début d’une infection par une maladie sexuellement transmissible ne présentent aucun symptôme, d’où l’importance du dépistage pour prévenir d’éventuelles complications.

Parmi les complications possibles des infections sexuellement transmissibles, on trouve

  • les douleurs pelviennes
  • les complications liées à la grossesse, l’inflammation des yeux
  • l’arthrite, la maladie inflammatoire pelvienne
  • l’infertilité
  • les maladies cardiaques
  • certains cancers, comme les cancers du col de l’utérus et du rectum associés au virus du papillome humain.
Prévention

Il existe plusieurs façons d’éviter ou de réduire le risque de contracter une MST.

Évitez les relations sexuelles ou les activités sexuelles. La méthode la plus efficace pour éviter les MST est de ne pas avoir de relations sexuelles.

Restez avec un partenaire non infecté. Être dans une relation stable où les deux personnes ont des relations sexuelles uniquement l’une avec l’autre et où aucun partenaire n’est infecté peut être une manière d’éviter les MST.

Attendez et faites-vous tester. Évitez les relations sexuelles vaginales et anales ou les activités sexuelles avec de nouveaux partenaires jusqu’à ce que vous ayez tous les deux été testés pour les infections sexuellement transmissibles. Les relations sexuelles orales peuvent être moins risquées, mais les IST peuvent toujours se propager si une personne ne utilise pas de préservatif (en latex ou en polyuréthane) ou un digue dentaire. Ces barrières empêchent le contact peau-à-peau entre les muqueuses buccales et génitales.

Vaccinez-vous. Se faire vacciner avant d’avoir des relations sexuelles peut prévenir certains types d’infections sexuellement transmissibles. Des vaccins sont disponibles pour prévenir les MST causées par le papillomavirus humain (HPV), l’hépatite A et l’hépatite B.

Utilisez des préservatifs et des digues dentaires de manière cohérente et correcte. Utilisez un nouveau préservatif en latex ou en polyuréthane ou une digue dentaire pour chaque acte sexuel, qu’il soit oral, vaginal ou anal. Ne jamais utiliser de lubrifiant à base d’huile, comme la vaseline, avec un préservatif en latex ou une digue dentaire. De plus, ces types de barrières offrent une protection moindre pour les MST impliquant des lésions génitales exposées, telles que le HPV ou l’herpès.

Les formes de contraception non barrières, telles que les pilules contraceptives ou les dispositifs intra-utérins (DIU), ne protègent pas contre les IST.

Ne buvez pas d’alcool de manière excessive et n’utilisez pas de drogues illégales. Si vous êtes sous l’influence de ces substances, vous êtes plus susceptible de prendre des risques sexuels.

Parlez à votre partenaire. Avant tout contact sexuel, discutez avec votre partenaire de la pratique du sexe plus sûr. Assurez-vous de vous mettre d’accord clairement sur les activités qui seront et ne seront pas acceptables.

Envisagez la circoncision masculine. Pour les hommes, des preuves ont montré que la circoncision peut aider à réduire le risque de contracter le VIH d’une femme infectée par jusqu’à 60 %. La circoncision masculine peut également aider à prévenir la propagation du HPV génital et de l’herpès génital.

Envisagez l’utilisation de la prophylaxie préexposition (PrEP). La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé deux médicaments combinés pour réduire le risque d’infection par le VIH chez les personnes à très haut risque. Les médicaments sont l’émtricitabine et le fumarate de tenofovir disoproxil (Truvada) ainsi que l’émtricitabine et le fumarate de tenofovir alafénamide (Descovy). Ces médicaments doivent être pris tous les jours, exactement comme prescrit.

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Santé accessible et prévention sont des piliers fondamentaux de l’approche proactive de la médecine moderne, visant à garantir que chaque individu puisse bénéficier de soins de santé de qualité tout en adoptant des stratégies préventives efficaces pour améliorer le bien-être général et réduire l’incidence des maladies.

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